Cette campagne publicitaire a été lancée le 1er
décembre 2007 au Danemark par l’association danoise du SIDA, AIDS-Fondet, à
l’occasion de la journée mondiale du SIDA.
Le but principal de cette campagne étant de
lutter contre les préjugés face au SIDA, le choix des médias a été fait de
façon à rejoindre exhaustivement le public cible. On a choisi 3 types de
médias pour la diffuser : la presse nationale danoise, la télévision et la
distribution simultanée de brochures. Les deux premières ont permis une
couverture efficace du message à portée et fréquence élevées pendant 24 heures.
Depuis 2007 ce message a été diffusé à tous les ans lors de la journée mondiale du
SIDA afin de maintenir la cause vivante. Par ailleurs, les brochures
distribuées sur place ont permis de fournir des informations aux passants afin
de les conscientiser à ce sujet.
L’association AIDS-Fondet a décidé de cibler un public
très vaste au Danemark, soit les personnes âgées de 16 à 60 ans, ayant une vie
sexuelle active et conscientes de l’existence des maladies sexuellement
transmissibles mais qui manquent d’informations.
Avec le marketing de
rue on cherche à interagir avec les gens, les choquer, attirer leur attention
puis les informer pour les faire réaliser à quel point leur attitude est
importante. On veut passer le message pour changer leur comportement et qu’ils
s’informent sur le SIDA et cessent de préjuger cette maladie et ceux qui en
souffrent.
Le fait de mettre des
personnes dans des bulles géantes parmi la foule est choquant, original et
pertinent. L’essentiel du concept étant que les porteurs du SIDA sont exclus de
la société à cause des préjugés et des regards qu’on porte sur eux, on veut
faire comprendre que le SIDA ne se transmet pas en parlant ou au toucher. Avec
le slogan « Prejudice is one of the worst side-effects » on souligne
que les préjugés ont de néfastes conséquences, puisque cela les condamne à être étiquetés toute leur vie.
Yael Bassat